Aux premières heures du dimanche 28 décembre 2014, un incendie a éclaté dans les soutes du navire roulier NORMAN ATLANTIC, battant pavillon italien, voguant en Mer Adriatique en provenance de Patras, en Grèce, vers l'Italie, via Igoumenitsa.
Avec de longues opérations de secours, coordonnées par les autorités italiennes et grecques, de gros efforts ont été dépoyés par air et par mer. Il a finalement été possible de secourir la majorité des passagers et de l'équipage, qui attendaient depuis plusieurs heures sur le pont supérieur, cherchant à échapper au feu qui se propageait irrésistiblement dans les parties inférieures.
Malheureusement, les passagers n'ont pu tous être sauvés. Pour l'heure, les autorités ont fait part de ce qu'il y a au moins dix passagers décédés. On craint que le nombre de morts ne soit plus élevé du fait qu'il se pourrait que se soient trouvés à bord des passagers supplémentaires non portés sur la liste de la Compagnie.
De plus, des survivants auraient fait savoir que des conducteurs de camion dormaient dans leur véhicule au moment où le feu s'est déclaré. Les recherches se sont poursuivies tant dans la la zone marine à l'entour qu'à l'intérieur du bateau en feu.
Beaucoup a été déjà dit, dans les médias, quant aux facteurs et aux défauts du navire ayant pu contribuer à la tragédie.
Il faut que les questions qui se posent soient examinées soigneusement dans l'immédiat par les experts techniques et juridiques assistant les victimes, puisqu'elles peuvent jouer un rôle important dans la détermination de la nature et de l'étendue de l'éventuelle responsabilité de la Compagnie, de ses directeurs, et des personnes en charge de la sécurité du navire et de l'équipage. Parmi les questions à examiner, il y a :
- les déficiences récemment rapportées par les autorités sur les équipements et procédures de sécurité (voir plus bas) ;
- les causes du déclenchement de l'incendie dans le garage ;
- les raisons pour lesquelles le navire n'est pas parvenu à faire face effectivement au feu en usant de ses propres moyens ;
- les failles dans la coordination des passagers ;
- le fait que des passagers non déclarés se trouvaient à bord, y compris des immigrants clandestins cachés dans le garage.
Voici un extrait du guide des données d'inspection :
La dernière inspection du vaisseau avait été réalisée à Patras, en Grèce, le 19 décembre 2014, et six défauts avaient été relevés dans la zone de sécurité, sur les dysfonctionnements de la porte pare-feu, des modalités de recherche et de sauvetage et dans les équipements et consignes de sauvetage.
Les passagers et les membres d'équipage qui ont été secourus et qui ont subi des traumatismes, qui ont risqué de perdre la vie, qui ont perdu leurs effets, y compris leur voiture, et les familles de ceux qui ont péri sur le NORMAN ATLANTIC ont probablement un droit à recevoir réparation.
L'étendue et la nature de leurs droits dépendront grandement d'une expertise complète des éventuels défauts du navire. Elles dépendront aussi de la loi applicable et des Règlements internationaux tout autant que de l'assistance et de l'expertise des avocats expérimentés dans la mise en oeuvre des procédures devant les fors les plus favorables (Italie, Grèce ou autre).
Des membres du Global Justice Forum possèdent une expertise et une expérience considérable dan le traitement des accidents maritimes. Entre autres dossiers, nos membres ont représenté d'importants groupes de victimes d'accidents, et notamment dans :
- le naufrage de l'EXPRESS SAMINA en Mer Egée ;
- l'accident le plus complexe traité par le système judiciaire italien, à savoir le naufrage de l'AL SALAM BOCCACIO en Mer Rouge
- le naufrage du paquebot SEA. DIAMOND ;
- le naufrage du paquebot COSTA CONCORDIA ;
- la tragédie majeure du DONA PAZ, également objet d'un incendie ;
- la tragédie à victimes mortelles multiples à bord du AEGEAN WIND, également par le feu ;
- la collision entre le BALTIC ACE et le CORVUS, au large de Rotterdam ;
- la collision entre l'ATLANTIC COMET avec un bateau de pêche grec ;
- la collision entre le KARAM I et de l'ALEXANDRA DP en Bulgarie ;
- le naufrage du KEPHI en Méditerranée ;
- la collision entre le ferry SAMAINA et le sous-marin KOSTAKOS en Grèce ;
- le naufrage du chalutier LYBERIOS en Grèce.
A la faveur de son expérience et de sa connaissance d'expert sur les accidents maritimes, le Global Justice Network souhaiterait dire aux victimes de l'accident du NORMAN ATLANTIC qu'elles ne doivent pas se précipiter à engager des procès, ni à faire des déclarations sur leurs pertes et dommages, et qu'elles ne doiventt signer des quittances ou des reçus d'indemnité auprès de la Compagnie maritime, des opérateurs du voyage ou de leur mandataires, avant d'avoir consulté un avocat ayant l'expertise des problématiques complexes des accidents maritimes.
Nous invitons vivement les victimes à rechercher une assisance juridique appropriée, en sorte d'être informées sur tous les aspects du dossier et sur leurs droits à réparation, avant toute décision.
Les avocats spécialistes du Global Justice Network sont prêts à répondre à toutes questions liminaires, en langues grecque, anglaise, italienne, turque, allemande, russe, arabe, française et autres. N'hésitez pas à nous écrire en utilisant l'oeillet CONTACT ou en écrivant par courriel à tout membre du GJN en charge du dossier NORMAN ATLANTIC, afin de recevoir une réponse immédiate.